Après presque trois semaines chez les kiwis, nous mettons le cap sur l’Amérique Latine, où nous passerons presque deux mois. Au programme, nous commençons par le Chili, avec tout d’abord l’Île de Pâques, Santiago, Valparaiso et la région centrale des vins ; après un passage par le Pérou, nous y reviendrons par le nord, avec visite d’Arica et de la région de San Pedro De Atacama. Vamos !
Chili, la terre hospitalière
Notre premier pays sud-américain, le Chili, est considéré comme un pays sûr et stable. Les chiliens, dont la population compte bientôt 17 millions d’habitants, sont réputés pour leur hospitalité, et il faudra dépasser les apparences d’un peuple qui semble sérieux et distant pour se rendre compte qu’ils ont le cœur sur la main.
Au niveau du tourisme, le pays offre des paysages à couper le souffle pour les amateurs de nature ; que ce soit les plaines désertiques de l’altiplano andin au nord ou les étendues glaciaires de la Patagonie au sud, chaque visiteur y trouvera son compte. Sans oublier les volcans, importante composante du territoire, aussi bien pour les magnifiques panoramas que pour les tremblements de terre fréquents dont le Chili est régulièrement victime.
Une cuisine simple et efficace
Au niveau culinaire, le Chili, s’il ne fait pas spécialement dans la finesse, a le mérite d’offrir une cuisine simple et attrayante. Bordé par l’océan, on y retrouve essentiellement des fruits de mer et poissons, ici peu onéreux, mais également plusieurs spécialités locales qui tournent bien souvent autour du maïs, la céréale reine de l’Amérique du Sud : la cazuala, une soupe de poisson/crustacé/bœuf/poulet mélangée avec du maïs et du potiron, souvent relevée à l’ail et au piment ; la porotos granados, une soupe aux haricots, maïs, oignon et piment ; la humita, une purée de maïs enveloppée dans un épi … de maïs ; et enfin, le pastel del choclo, un gratin de maïs au poulet ou au bœuf.
En dehors du maïs, on retrouve également les fameux empanadas, des chaussons fourrés à la viande (souvent de bœuf) et au fromage, assaisonnés au cumin, et souvent frits. Les empanadas sont ici déclinés de mille façons : ainsi, on en retrouve au poisson (thon, généralement), mais également aux fruits de mer (coquilles Saint-Jacques, crabe, …), et tout le monde s’auto-proclame roi de l’empanada.
A noter également, la version chilienne du hot-dog, que nous avons déjà eu la chance de gouter lors de notre séjour en Australie, le completo, où la choucroute est remplacée par du guacamole, et accompagné de mayonnaise, ketchup et moutarde. Il existe également une autre version, le as, où la saucisse est remplacée par un steak de bœuf ou des morceaux de poulet.
Comme dans toute l’Amérique Latine, on retrouve également le ceviche, l’équivalent de notre tartare de poisson, où le poisson est cuit à l’aide du citron vert, et souvent assaisonné de coriandre. Plus typique du Chili, et plus précisément des îles Chiloé, le curanto, préparation où les poissons et fruits de mer sont cuits sur des pierres rougies dans un trou creusée à même le sol, où l’on rajoute ensuite des pommes de terre, de la viande et des légumes avant de reboucher le trou avec du sable afin de cuire l’ensemble à l’étouffée. On espère pouvoir y gouter !
Des vins réputés
Le Chili est réputé pour la qualité de ses vins, qui n’a cessé de s’accroitre au fil des années. Viticulteurs depuis le 16ème siècle, ce n’est que lorsque des familles françaises sont venues s’installer au 20ème siècle que la qualité a fait un réel bond en avant. Le nombre de domaines est passé de 12 en 1995 à plus de 70 en 2005 !
Au niveau cépage, on retrouve essentiellement des cépages français, importés à la moitié du 19ème siècle. Ainsi, les plus présents sont le cabernet sauvignon, le merlot, le cabernet franc, et le carmenere, cépage français endémique au Chili. Les régions viticoles sont divisées en cinq principales: Atacama, Coquimbo, Aconcagua, Central Valley et Southern Chile. On va se sacrifier une fois de plus pour gouter tout ça !