Avec l’apparition de températures bien plus douces ces dernières semaines, les bons petits plats chauds refont surface. C’est le cas de cette blanquette de veau, que j’ai réalisée à partir de la recette de ma maman en y ajoutant ma touche perso. Ce n’est pas encore aussi bon que la sienne, mais ça s’en approche !
Ingrédients
- 750g de blanquette de veau (tendron, flanchet, épaule), coupé en cubes réguliers
- 1 oignon
- 4 clous de girofle
- 3 feuilles de laurier
- 1 branche de thym
- 1 grosse carotte
- une dizaine de champignons de paris
- 20cl de crème
- 2 jaunes d’œuf
- 1/2 citron jaune
- 750ml de bouillon de poule
- 2 càs de farine
- sel, poivre, muscade, beurre
Préparation
Faire fondre du beurre dans une cocotte.
Bien dorer la viande de tout côté, saler et poivrer.
Singer la viande (= mettre les 2 càs de farine et laisser légèrement cuire, comme pour un roux).
Éplucher l’oignon, le couper en 2 et le piquer de clous de girofle.
Le mettre dans la cocotte avec le thym et le laurier.
Recouvrir de bouillon à hauteur.
Fermer le couvercle et maintenir à feu doux, à très légère ébullition, pendant 2h / 2h30, jusqu’à ce que la viande soit tendre.
Mélanger et écumer de temps en temps.
Retirer la viande et les garnitures de la cocotte et réserver.
Ajouter la carotte taillée en rondelles et les champignons coupés en tranches dans la cocotte.
Porter à ébullition et poursuivre la cuisson pendant 30 min.
Les légumes doivent être cuits mais croquants, et le jus doit avoir réduit.
Ajouter la crème fraîche et bien mélanger.
Retirer les légumes et les réserver.
Mettre 2 jaunes d’œuf dans un bol, et fouetter avec une cuillère à soupe du jus de cocotte.
Ajouter 2 càs de citron, fouetter, puis mettre le mélange œuf/citron dans la cocotte.
Fouetter énergiquement pour épaissir la sauce.
Rectifier l’assaisonnement au besoin.
Remettre la viande, les légumes et un morceau de beurre dans la cocotte.
Garder au chaud à basse température jusqu’au service.
Accompagner de préférence avec du riz ou des pommes de terre à l’eau.
La blanquette est à plat qui se réchauffe à merveille (c’est même souvent meilleur le lendemain); n’hésitez donc pas à le préparer à l’avance !
Le consensus général est de partir sur un vin blanc, qui s’accorde mieux avec le lactose omniprésent dans ce plat. Pour ma part, je trouve qu’un chinon fait des merveilles !