Pour notre deuxième et dernière semaine australienne, nous prenons la direction de l’Eastern Australia, avec au programme la visite de deux états : tout d’abord le New South Wales, où nous ferons étape à Sydney et à Katoomba, ensuite le Queensland, où nous nous poserons quelques jours à Brisbane. On y va ?
New South Wales
La capitale du New South Wales, Sydney, est la ville la plus peuplée d’Australie avec presque 5 millions d’habitants. L’état se considère comme la Mother Colony, la colonie mère, ce qui lui vaut une rivalité de plus de 100 ans avec le Queensland, considéré comme le cousin pauvre. On ressent encore aujourd’hui cette rivalité à travers les compétitions sportives, ou encore les stickers provocateurs que l’on peut apercevoir sur les voitures.
Au niveau du climat, l’état est divisé par le Great Dividing Range, une longue chaine de montagnes qui traverse également les états du Queensland et de Victoria. Du côté est de la chaine, le climat varie entre océanique froid au sud et sous-tropical au nord, alors que du côté ouest, comme c’est généralement le cas en Australie, le climat est aride / semi-aride, ce qui explique une fois de plus la répartition démographique.
Au niveau tourisme, le New South Wales est l’état le plus populaire d’Australie, en grande partie grâce à Sydney, mais également grâce à ses nombreuses plages, ainsi que randonnées dans le parc national des Blue Mountains.
Sydney, comme un air de Manhattan
Après un court trajet en avion (1h, même pas le temps de regarder un film), nous sommes accueillis à Sydney par une météo on ne peut plus clémente, et un nouveau changement d’heure (30 min de décalage). Un trajet de bus et en train plus tard, nous voici arrivés à notre AirBnB situé dans le quartier Double Bay et tenu par une allemande, Stéphanie, ainsi que deux français, Guillaume et Aurélien. Comme nous arrivons un lundi férié, ceux-ci ne sont pas présents pour nous accueillir, mais ils ont laissés la clé sous le paillasson. Tout comme chez Dan, on a l’impression que la sécurité est telle que personne ne verrouille ses portes en Australie !
Nous posons nos sacs dans la chambre, et partons faire quelques courses. Une fois n’est pas coutume, nous trouvons un magasin bio qui propose quelques promos très intéressantes, tout spécialement sur les asperges vertes (pour rappel, c’est le printemps ici). Nous rentrons à la maison (car après tout, nous avons droit à pratiqument toute la maison, y compris le beau petit jardin extérieur), et je prépare un plat simple : rigatonis aux asperges vertes et crème de parmesan à l’ail. Simple et efficace, tout comme le Merlot qui l’accompagne.
Nous sommes rejoints peu après par les propriétaires, et nous faisons connaissance. Ingrid est contente, car on peut enfin parler français 🙂 D’emblée de jeu, on se sent à nouveau comme à la maison, ce qui semble être une caractéristique de l’Australie quel que soit le lieu où vous vous trouvez !
Sightseeing bus
Après une petite soirée tranquille et une bonne nuit de sommeil, nous partons à l’assaut de la ville. Nous rejoignons donc la gare centrale, point de départ des sightseeing bus qui, comme vous commencez à le savoir, sont généralement au programme des grandes villes (si vous avez oublié, regardez ici et ici). Celui de Sydney propose deux lignes, rouge et bleue, pour un total de 3h de trajet. Nous embarquons tout d’abord sur la ligne rouge, nommé Sydney Explorer, et qui fait le tour de la ville.
Après une petite 1/2h, nous arrivons aux abords du Sydney Harbour Bridge, le pont qui relie le centre de la ville avec le nord. Il n’est pas sans nous rappeler le pont de Brooklyn ; notre curiosité attisée, nous descendons donc à l’arrêt suivant, et nous partons explorer les alentours.
Sydney Harbour Bridge & Opera House
Après nos premiers regards sur le fameux Opera House et sur le port, nous nous mettons à la quête de l’accès piéton du pont, ce dernier permettant de traverser le pont et de profiter d’une vue imprenable sur le port et l’opéra. Nous le trouvons sans trop de soucis, et traversons le pont, sous un soleil de plomb (36°, et pour rappel, UV max). Malgré tout, la traversée reste agréable, et la vue est magnifique. Elle évoque véritablement la traversée du pont de Brooklyn, aussi bien du côté panorama que du côté joggeurs fous qui le traversent, vêtus de noir, sous le soleil de midi …
Une fois de l’autre côté, nous partons à la recherche du point de vue opposé à l’opéra que nous avons repéré depuis le pont. Après plusieurs descentes erronées (et remontées, bien sûr), nous arrivons enfin au point de vue, qui en réalité est un arrêt de taxi-boat, nommé Kirribilli wharf. Mentionné nulle part dans les guides ou les recherches internet, ce point est un must si vous venez à Sydney. Non seulement, il offre une vue magnifique sur la ville, mais de plus, il n’y a pas un chat, si ce n’est un pêcheur effréné qui jongle ici avec pas moins de 5 cannes à pèches à la fois. A ne pas manquer !
Bondi Beach & Circular Quay
Nous retraversons le pont dans l’autre sens pour retourner prendre notre sightseeing bus. Cette fois-ci, nous prenons la ligne bleue, le Bondi Explorer (prononcez Bondi comme Jedi, et tout se passera bien), qui fait la boucle vers la plage la plus populaire de Sydney, Bondi Beach (vous savez comment prononcer cela, n’est-ce pas?). Une fois la boucle terminée, nous nous arrêtons près de notre quartier, et rentrons afin que je puisse préparer le repas (le reste des rigatonis, cette fois préparés avec des boulettes de kangourou sauce au vin, plutôt pas mal), plus tôt que d’habitude car j’ai rendez-vous avec Keval, un ancien collègue indien venu s’installer à Sydney il y a maintenant 1 an ½.
Après le diner, je pars donc seul en direction de Circular Quay, le centre du port, où j’ai rendez-vous avec Keval. Il me rejoint, et après nos retrouvailles, nous partons boire un verre non loin de là, au bar de l’opéra, et nous discutons en profitant de la vue sur les alentours. Quelques verres et photos plus tard, nous nous disons au revoir, et je retourne au AirBnB, où les français font un BBQ (ils nous avaient d’ailleurs invités, un peu tardivement, dommage). Aurélien me réquisitionne, car après avoir discuté avec Ingrid quand j’étais parti, il semble que nos intérêts musicaux soient partagés ! Je passe donc la soirée à parler musique avec lui, nous échangeons nos playlists, partageons un calva avec Guillaume, bref, un mini retour aux sources pour ma part, le temps d’une soirée, ça fait du bien 🙂
Fish market
Le lendemain, nous mettons le cap pour le Sydney Fish Market, classé plus grand marché aux poissons de l’hémisphère. Après les deux dernières journées de canicule (36°), le temps maussade est accueilli à bras ouverts, et c’est sous notre première grisaille australienne que nous entrons dans le marché.
Sur place, nous avons droit à un véritable florilège d’odeurs et saveurs maritimes. De nombreux étals de poissons, connus et inconnus, ainsi que des petites échoppes de sushis et autres délices poissonniers se battent pour achalander les visiteurs, pour la plupart asiatique. Après de moult hésitations, notre choix s’arrête sur les coquilles Saint-Jacques, ici flambées au chalumeau, ainsi qu’un petit assortiment de sushis tous plus appétissants les uns que les autres.
Nous commençons par les coquilles, et le verdict est sans appel : c’est succulent ! Le fromage utilisé, que je n’ai pas réussi à identifier, ainsi que la Saint-Jacques et les sauces de type soja qui recouvrent l’ensemble se mélangent impeccablement, et invitent à en manger encore et encore … Les sushis, quant à eux, sont parmi les meilleurs que j’ai mangé ; ils sont énormes, plein de gout, et les sauces utilisées nous font même oublier d’utiliser les traditionnels condiments des sushis. Un vrai régal !
Hyde Park, Central Perk & Botanical Garden
Passé ce superbe moment de dégustation, nous nous mettons en route pour le jardin botanique de la ville. Sur le chemin, nous nous arrêtons dans quelques boutiques à la recherche de bonnes affaires, car c’est actuellement les soldes de printemps à Sydney. Comme la Nouvelle-Zélande, notre prochaine destination, est un pays où les températures sont beaucoup plus fraiches, nous mettons l’accent sur les vêtements chauds. Nous trouvons notre bonheur avec du mérinos, bien moins cher ici vu que le pays produit une bonne quantité de laine.
Une fois nos petites emplettes terminées, nous marchons jusqu’au Hyde Park, anciennement circuit automobile recyclé en parc, avec pour objectif un petit café que nous avons repéré depuis le bus sur lequel figure l’insigne que beaucoup d’entre vous connaissent, celle du Central Perk de Friends 🙂 En tant que fans avérés, nous ne pouvons passer l’occasion de voir de quoi il en retourne. Quelques dizaines de mètres avant le café, on aperçoit une file gigantesque qui attend son tour pour rentrer dans la réplique du célèbre café afin de prendre une photo, affalés dans le divan de nos 6 amis new-yorkais préférés. On se contentera d’une photo de la devanture 🙂
Nous prenons ensuite la direction du jardin botanique, à quelques kilomètres de là. Jusqu’ici, c’est le plus beau jardin que nous ayons vu en Australie ; la variété de fleurs et de plantes est tout bonnement incroyable, et l’aménagement est superbe. Plusieurs animaux errent librement dans le parc, ce qui ne gâche pas le plaisir.
C’est plus ou moins à ce moment-là que mes jambes m’envoient promener (pour une fois, c’est mon tour 🙂 ). La petite quinzaine de kilomètres de la journée en chaussures de randonnées se fait ressentir, et le dernier morceau pour rejoindre l’opéra est assez pénible. Nous nous posons boire un café, puis nous partons vers le quartier du restaurant que j’ai réservé pour son anniversaire (le 4ème depuis le début, soit un restaurant par pays).
.Est, une expérience gastronomique inoubliable
Après un petit apéro sur un rooftop non loin du restaurant, nous entrons au restaurant .Est, situé au 2ème étage. Notre sommelier arrive, et nous ayant entendu discuter, nous propose un apéritif tout en expliquant le menu … en français ! En effet, le restaurant propose une cuisine fusion australo-française, et est tenu par une équipe majoritairement française. Vu les intitulés des menus, on est plutôt agréablement surpris, car nous allons pouvoir comprendre chaque plat en détail. Notre choix se porte sur le menu dégustation, 8 services, avec accord vin.
spanner crab, apple, avocado, cucumber, lime, crème fraiche, sorrel
duck foie gras, strawberries, oats, camomile, fennel, long pepper, brioche
moreton bay bug tail, baby fennel, black garlic, celtuce, brown butter, bisque
murray cod fillet, shaved abalone, snow peas, black fungi, ginger
juniper crusted venison saddle, quince puree, purple carrots, boudin noir
selection of artisan cheese, quince paste, fruit bread
vanilla cream, apple sorbet, shortbread
chocolate tart, roasted barley custard, miso-milk sorbet, chocolate caramel
coffee, tea, tisanes and mignardises
Le premier service arrive, le crabe à l’avocat et à la crème kohlrabi et wasabi, et est accompagné avec ma première rencontre avec le Dom Pérignon, ici de 2004. J’espère que ça ne sera pas la dernière : c’est effectivement le meilleur champagne que j’ai eu l’occasion de goûter, même si, personnellement, je trouve que le prix reste injustifié. Avec ce premier service, nous sommes directement mis en confiance : la cuisson du crabe est parfaite, et l’association avec les légumes et sauces, ainsi que l’accord avec le champagne, est juste parfait.
Le deuxième service, association assez osée de foie gras, fraises et fenouil, n’est pas en reste. Ceux qui me connaissent savent que j’aime mon foie gras « couillu », sans artifice sucré, mais la peur de retrouver les sensations de mon enfance lorsque je tentais de mettre de la confiture de fraises sur mon pâté (ne faites pas ça, c’est affreux) se fait vite oublier. Le vin est une nouvelle fois parfait (les mauvaises langues diront : normal, il est français).
J’en vois deux ou trois dans le fond qui se disent : bon il est gentil, mais il ne va pas nous bassiner en nous détaillant chaque plat quand-même ?! Alors, je laisserais parler les images d’elles-mêmes, avec une mention spéciale pour le poisson, incroyablement bon et tendre, ici associé avec des champignons chinois et un vin australien magnifique (tout arrive !), et le chevreuil, tout simplement divin …
Pour le dessert, nous avions tous les deux pris le même, la tarte au chocolat et caramel (en manque de chocolat tous les deux), et le restaurant nous fait la bonne surprise de nous servir l’autre dessert en plus, afin que nous puissions gouter ! Bref, vous l’aurez compris, .Est, c’est magnifique, une expérience inoubliable, un service irréprochable, des plats créatifs et divins, et une sélection de vins sublime …
Alors c’est le moment de la prose coup de gueule sur Michelin, qui je n’en doute pas finira par lire cet article (on peut rêver …). Ami Bibendum, mais qu’est-ce que tu fous ?! Pourquoi distribuer des étoiles dans les paquets de lessive à Hong Kong, et ne pas oser mettre les pieds en Afrique du Sud et en Australie, où ils savent véritablement faire la cuisine, et offrent un service digne des grands restaurants étoilés ? Tu as peur des araignées et des lions, ou tu es simplement corrompu par la mafia des offices de tourisme chinois réunis pour attirer les pigeons internationaux qui font presque tous un stop obligatoire à Hong Kong, la ville la plus exécrable que nous ayons jamais vue ? Bon sang, mais reprends-toi en main, et va tester le Rust en Vrede et le .Est … et donne-leur les deux étoiles qu’ils méritent !
Katoomba, au centre des Blue Mountains
Le jour suivant, nous quittons Sydney en direction de Katoomba, point de départ des randonnées dans les Blue Mountains, situées à une centaine de km à l’ouest de Sydney. Après 2h de train, nous voici arrivé dans la minuscule ville, accueillis par le premier froid australien depuis le début du séjour : 14°. Ça vous parait peut-être toujours beaucoup (surtout qu’apparemment, les températures sont proches de zéro en ce moment en Europe), mais lorsque l’on vient de 30 – 36 degrés pendant des semaines, ça met une belle petite claque.
Nous arrivons à notre motel (on ne l’avait pas encore sur la liste, celui-là !), et nous avons la bonne surprise d’être surclassé et avons droit à une chambre … avec chauffage 🙂 Vu la météo et la forme générale, nous nous contentons du triptyque courses-manger-repos, et nous partons nous coucher assez tôt pour pouvoir être en forme pour la randonnée du lendemain.
Le lendemain donc, après un petit déjeuner classique, nous partons à l’assaut des montagnes bleues. Le domaine est vaste, et nous portons notre choix sur le Prince Henry Cliff Walk. La marche est agréable, relativement facile avec peu de dénivelé, et offre des panoramas assez sympas. Après deux bonnes heures de marche, nous arrivons sur le track des Three Sisters, une formation rocheuse atypique considérée comme le clou du spectacle des environs. Ça se ressent, car ici le monde afflue de partout pour prendre en photo les 3 montagnes. C’est joli, mais malgré tout, nous ne nous attardons pas ici, oppressés par le flux de touristes.
Nous continuons donc en direction des Katoomba Falls, les chutes de Katoomba. Le chemin est bien vite désert, et nous pouvons reprendre un bon rythme. Nous voyons tout d’abord une belle cascade, puis commençons la descente, assez raide, vers les chutes d’eau, au milieu de la rain forest, où il fait bon marcher, protégés du soleil qui s’est levé entre-temps, faisant grimper le thermomètre jusqu’à 25°. Après une pause photo, nous remontons le chemin. L’ascension est plus facile que prévue, même si le dénivelé reste conséquent. Après cette randonnée de 4h, nous rentrons, et préparons nos sacs pour notre prochaine étape, Brisbane.
Queensland
Le Queensland, grand rival de New South Wales, est l’état qui abrite la grande barrière de corail, via la ville de Cairns, également appelé la gateway to the Barrier Reef. Réputé pour ses plages de sables paradisiaques sur la Gold Coast et Sunshine Coast, c’est une des destinations les plus prisées par les surfeurs. Ironie du sort, c’est également sur ses côtes que l’on retrouve la plupart des grands requins blancs, ainsi que la redoutable box jellyfish, la méduse microscopique la plus mortelle au monde. Il vaut mieux donc faire attention lorsque l’on se baigne !
Brisbane, la ville vegan
Après 1h d’avion et un nouveau décalage horaire (l’état du Queensland ne passe pas à l’heure d’été, contrairement au New South Wales), nous voici arrivés à Brisbane, où nous logeons chez Pierina, une couchsurfeuse chilienne qui vit en colocation avec deux néo-zélandais, Matt & Kaitie, et un portugais, Miguel. Nous sommes littéralement accueillis à bras ouverts, et après avoir posé nos sacs, nous partons visiter la ville tous ensemble.
Après avoir visité South Bank, nous arrivons à un petit marché nocturne, qui sert essentiellement de la nourriture vegan et végétarienne. Notre choix se porte sur des samossas (beignets indiens fourrés avec diverses choses, ici en l’occurrence des légumes) et des gyozas (raviolis japonais). Nous continuons la visite et faisons plus ample connaissance avec le groupe, puis rentrons nous coucher.
Pancakes, completos & amigos
C’est dimanche ! Et pour une fois, nous n’avons pas planifié d’activités, si ce n’est passer du temps avec nos hôtes. La journée commence par quelques courses, car nous avons prévu de cuisiner un bon repas afin de les remercier de nous héberger ; vu que Kaitie est vegan, et Pierina végétarienne, nous partons sur un repas entièrement vegan.
Une fois de retour à l’appartement, nous prenons le petit-déjeuner tous ensemble. Kaitie a préparé des pancakes vegan, qui sont servis avec des fruits, du yaourt, du sirop d’érable et du miel. A refaire ! Les pancakes sont véritablement légers comme l’air, et le petit déjeuner est vraiment sympa.
Après ce bon petit déjeuner, nous partons en direction du Roma Parkland, un petit parc aménagé avec des BBQ publics. Pierina a préparé de quoi faire des completos, la version chilienne des hotdogs, constitués d’une saucisse, de tomates, de guacamole (purée d’avocats au citron) et recouverts de moutarde, ketchup et mayonnaise, le tout servi dans un pain.
Nous nous occupons du BBQ avec Miguel, et une fois les saucisses grillées (viande pour les uns, vegan pour les autres), chacun s’affaire à préparer ses completos lui-même. Ma version est assez artistique 🙂 C’est vraiment délicieux, et nettement moins gras que nos habituels plats junk food. Par contre, c’est pas léger tout ça, et on comprend d’où vient le nom (complet) 🙂 Nous ne manquerons pas d’importer cette délicieuse version des hotdogs à notre retour !
Après une petite après-midi relax, nous nous baladons, et rentrons préparer la Nouvelle-Zélande, car nous n’avons pas encore réservé tous nos billets. Pour la 3ème fois depuis le début, nous chamboulons tous nos plans à la dernière minute, essentiellement après avoir entendu les conseils de Matt sur son pays natal (j’y reviendrais dans le prochain article), puis partons nous coucher.
Glasshouse Mountains
Le lendemain, nous prenons la direction du nord vers la Sunshine Coast. Comme nous ne sommes pas spécialement portés plage, nous optons pour les montagnes environnantes, les Glasshouse Mountains. Après une petite heure de train, nous débarquons dans une minuscule gare, entourée par royalement 5 bâtiments et un arrêt de bus. Mais où on est, là ?!
Une fois le signal GPS accroché, nous sommes rassurés : le parc national n’est pas loin. Vu la fréquence ridicule des bus, nous décidons de nous y rendre à pied. Après une heure de marche sous un soleil écrasant (31), nous arrivons au pied du mont Tribogargan. Nous prenons notre lunch sur l’aire aménagée, puis attaquons la petite randonnée qui fait le tour de la montagne. La randonnée est sympa, à l’ombre et relaxante, et même si elle manque de point de vue, reste agréable.
Après avoir fait le tour, nous retournons direction Brisbane, où nous allons préparer le repas prévu la veille mais reporté pour cause d’overdose de completos. Au menu, taboulé aux asperges vertes, tomates, coriandre, noix et épices indonésiennes et tikka massala de potiron et patate douce, le tout avec du lait/crème de coco, et 100% vegan. Challenge réussi : le tikka massala de légumes est particulièrement délicieux !
C’est sur cette note que se terminent nos aventures australiennes. Deux semaines de rencontres, de sourires, de gens chaleureux, d’aventures et de découvertes, deux semaines extraordinaires faites de gens extraordinaires. L’Australie, le pays des bisounours, où tout le monde est gentil et souriant, où les gens vous ouvrent leur porte le cœur sur la main.
Pays des kangourous, nous nous reverrons.
Love.
Ben.